Publiée le 11 mai 2020
- Publiée le 11 mai 2020
Ce parcours permet de découvrir la plaine alluviale et agricole de l’Eygues. De nombreux ouvrages hydrauliques, canaux et digues, quadrillent cette étendue riche et fertile. Ils témoignent d’un passé voué à la polyculture où les cultures fourragères et fruitières prédominaient dans la vallée. Du bord de l’eau ou du centre de la plaine, la vue est imprenable sur le paysage de coteaux qui dominent l’Eygues. Les vignobles de Saint-Maurice-sur-Eygues et Vinsobres s’épanouissent sur ces pentes ensoleillées pour produire les vins parmi les plus réputés de la Drôme Provençale, reconnus dans les appellations « Côtes-du-Rhône Villages » et Cru « Vinsobres ».
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Temporairement fermé Ce parcours rejoint Nyons le long de la plaine alluviale de l’Eygues. La vallée se resserre peu à peu entre les coteaux où se multiplient les oliveraies qui recouvraient la plus grande partie du paysage au siècle dernier. On entre vraiment dans le pays de l’Olive de Nyons, « unique au monde ». Entre vigne et fruitiers, le sentier chemine en bordure des ramières, la dénomination locale de la ripisylve. Ces bois de peupliers noirs et blanc, d’aulnes et de saules arbustifs, riverains des cours d’eau, jouent un rôle essentiel de préservation de l’écosystème aquatique et de protection des berges contre l’érosion. L’Eygues, avec son cours en tresse et ses bancs de galets parfois végétalisés offre sur ce parcours l’image caractéristique de la rivière méditerranéenne.
« Station classée de tourisme » depuis 2010, la ville de Nyons compte aussi parmi « Les 100 plus beaux détours de France ». Surnommée « le Petit Nice » grâce à son taux d’ensoleillement exceptionnel et à ses hivers doux, elle se situe au seuil des Préalpes-du-Sud et du massif montagneux des Baronnies. Le passage par le célèbre Pont Roman, entre les montagnes d’Essaillon (au pied de Garde–Grosse), et du Devès (rive droite), marque le changement de paysage entre les parties amont et aval de l’Eygues. Une variante du parcours, par le centre-ville, rend possible la découverte du riche patrimoine historique de Nyons. Vers Aubres, le chemin emprunte la rive gauche de l’Eygues. Il offre une vue sur la culture de l’olivier et ses anciennes « restanques » (murets en pierres sèches). Le parcours traverse l’oliveraie et la chênaie qui surplombent l’Eygues avant de rejoindre le plateau d’Aubres et ses cultures fruitières. À Aubres, le vieux village perché apparaît, surplombant la rive droite.
Le chemin qui mène aux Pilles surplombe l’Eygues et ses méandres. Il traverse le relief cloisonné des moyennes montagnes des Baronnies qui a dicté les voies de passage, en aménageant les seuls accès possibles : les cluses (gorges étroites entaillant les chaînons calcaires). Précédant celles d’Aubres et de Nyons en aval, le verrou rocheux des Pilles est remarquable. Le village doit d’ailleurs son nom aux rochers en forme de pyramides ou « pilum » qui encadrent la cluse. L’arrivée du parcours permet de découvrir les maisons caractéristiques de la rive droite qui surplombent la rivière du haut de leurs balcons et de leurs terrasses au soleil. En traversant le pont, une halte par la rue principale permet d’admirer les façades et les portes qui datent, pour les plus anciennes, du XVIIe siècle.
Cet itinéraire longe sur une partie la route départementale 185. Soyez prudents. Le parcours montre de beaux points de vue sur le vieux village perché de Condorcet et la Montagne d’Angèle (point culminant du territoire à 1 606 m d’altitude). Plus près de l’eau, il borde la zone des tuilières qui est un espace agricole de belle qualité paysagère, maillé de chemins, de canaux d’irrigation et au fin parcellaire. L’endiguement de la rivière a permis autrefois l’exploitation des limons, matériau utilisé dans la fabrication des tuiles. La proximité du village offre une vue d’ensemble de son implantation en pied de pente, comme posé sur une immense prairie en bord de rivière, au pied du Serre du Midi, jusqu’à la confluence de l’Ennuyé. Vous apprécierez pique-niquer et jouer sur l’aire de jeux aménagée au stade du village ou vous baigner dans l’Eygues sous le pont vert de Curnier.
Ce tronçon de l’itinéraire au fil de l’Eygues est le plus montagneux mais reste accessible au plus grand nombre. Il précède l’entrée dans les Gorges de l’Eygues, dites aussi gorges de Saint-May. Juste après Curnier, le chemin prend un aspect sportif en début de parcours avec une pente escarpée sur quelques centaines de mètres. Sur cette colline, rive gauche de l’Eygues se voient les ruines du vieux village et du château construit au haut Moyen-Âge. Le reste du parcours redescend vers Sahune en traversant la plaine cultivée de fruitiers et d’oliviers. Il offre de belles perspectives sur l’entrée des Gorges, le rocher de Bramard et sa tête de sphinx sculptée naturellement, dominant le village.
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